YEMEN - 13 janvier 2017
Un brutal génocide pour la faim est approfondi par le siège imposé pour la coalition internationale de 9 pays conduite par les rois saoudiens et commandée par l'impérialisme et l'OTAN depuis le Pentagone.
Une vraie catastrophe contre-révolutionnaire est approfondie au Yémen, des millions de yéménites se trouvent près de mourir par inanition si la classe ouvrière internationale n’intervient pas.
Assez de barbarie et de génocide impérialiste !
Il faut arrêter le massacre des forces contre-révolutionnaires des esclavagistes saoudiens sous le commandement de l’OTAN !
L'Yémen a été un chaînon de la chaîne de l'énorme révolution pour le pain qui a parcouru tout le Maghreb et Moyen-Orient, de la Tunisie à la Syrie, de la Libye au Bahréin, de l'Égypte à l'Yémen.
Aujourd'hui quand c'est la contre-révolution celle qui parcourt cette route, avec le génocide en Syrie, avec le coup militaire à l'Égypte, avec le massacre au Bahréin et le coup fasciste de Heftar à la Libye, l'invasion à l'Yémen pour écraser une révolution grandiose pour le pain et contre le pillage impérialiste, les énormes souffrances des masses yéménites et de toute la région se sont multipliées par des milliers.
Sous les explosions de bombes de la coalition dirigée par les Saoudiens, les agents de la contre-révolution avancent pour imposer un vrai génocide pour la faim. On ne peut pas déjà cacher une catastrophe semblable ! D'une population de près de 26 millions il y a :
· 3 millions de déplacés
· 14 millions mangent seulement un morceau du pain par jour
· 7 millions n'ont rien, mais absolument rien à manger
· 9 millions n'ont pas d'accès à l'eau
· 2 millions d'enfants ont besoin des soins médicaux urgents et 500.000 souffrent .d’ une malnutrition mince sévère
· 1000 enfants meurent toutes les semaines, 1 chaque 10 minutes
· 62 % des exploités yéménites vivent avec moins de deux dollars par jour
Et cela ne cesse de s'empirer. Les hôpitaux ont été démolis par les explosions de bombes de la coalition, il n'y a pas d'eau ni électricité et un désapprovisionnement brutal prédomine pour le blocage des ports imposé par la coalition. Le panier de la ménagère, aujourd’hui compte seulement avec de la farine et du riz et au cours de l'année dernière, le riz a pratiquement doublé son prix. Le pain, l’aliment principal d'un Yéménite exploité est extrêmement rare de se trouver. Et encore, le Yéménite exploité qui a quelque chose d'argent pour acquérir un aliment doit se déplacer des dizaines de kilomètres pour trouver un point de vente.
Cette situation est le résultant de l'énorme contre-révolution qui se développe dans le pays. Le rôle qui accomplit la bourgeoisie Houthi, qui essaie se monter au-dessus du mouvement de masses pour que les masses ne prennent pas le pouvoir et par les calomnies de la gauche mondiale, qui a isolé cette révolution des oppressés. Les masses exploitées du pays arabe le plus pauvre luttent pour le pain, tandis que la gauche réformiste dit qu'il s'agissait des masses " arriérées", "barbares" et "terroristes", de "dispute inter-ethnique" ou "inter-religieuses", "disputes entre les chiites et sunnites, commandés par derrière par intérêts de l'Iran contre l'Arabie Saoudite". Une vraie infamie.
En 2011 les masses avaient déjà renversé le président de ce moment Ali Abdallah Salah et elles avaient battu les augmentations des prix du combustible, d'aliments et d'autres produits basiques qu’il voulait imposer, son combat a été dévié après un massacre brutal aux masses, où tous les partis bourgeois du Yémen se sont réunis, ont réalisé une sortie “ordonnée" de Salah et ont imposé un régime de la "transition", en expropriant provisoirement la révolution, nommant comme président. Abd er-Raba Mansur al-Hadi en 2012
En 2014 Hadi a commencé à essayer de passer l'attaque que Salah n'a pas pu et il a lancé une augmentation de 90 % du prix des combustibles qui a portés au renchérissement des aliments et de produits basiques, augmentant énormément la cherté de la vie. Dans ces circonstances, les masses ont pris la demande " d’á bas les énormes augmentations de prix et pour le pain" et elles ont nouvellement joué d'énormes mobilisations. Des milliers et des milliers dans les rues du nord du Yémen, une zone de paysans pauvres et de bergers de bétail ovin en majorité de religion musulmane chiite, ils ont avancé vers la capitale Sanaa, en se joignant avec les ouvriers de la capitale, en majorité de religion musulmane sunnite, en soudant l'alliance d'ouvriers et des paysans pauvres.
Après que les masses ont occupé la capitale, le palais du gouvernement, elles ont vaincu et ont rompu les forces armées, après qu’elles mettaient sur pied leurs shoras d'ouvriers, de paysans et de soldats armés, la bourgeoisie Houthi est arrivée en courant - tel que la bourgeoisie sunnite avec les généraux de l'ASL a fait – pour jouer le rôle d'essayer de contenir le soulèvement et à la fois de négocier une plus grande inclusion de cette fraction bourgeoise dans les affaires. Elle a immédiatement essayé de se monter par-dessus et figurer comme les dirigeants du processus.
Ils se sont réunis avec le président Hadi et ont signé un pacte de "gouvernement d'unité nationale" sous le manteau de l'ONU. La bourgeoisie Houthi et l'ONU insistaient sur la nécessité d’établir un gouvernement d’Hadi, la bourgeoisie sunnite du sud et les Houthis, et de déloger la capitale. Alors les exploités ont encerclé les maisons du Premier ministre et du président, pour tout de suite marcher à occuper le palais présidentiel.
Dans ce cas, la bourgeoisie Houthi a déclaré qu'elle ne voulait pas un "coup d'État" ni "renverser le président", mais elle voulait plus de participation pour elle dans le gouvernement. L'ONU a déclaré Hadi comme le président légitime et a exhorté les deux parts de résoudre la situation. Hadi a accepté l'accord de faire un gouvernement conjoint et depuis cela, les Houthis ont appelé les masses à abandonner le palais présidentiel et s’en aller des rues pour donner le lieu à ce "nouveau gouvernement".
une révolution d'exploités, sunnites et chiites qui se joignent contre semblable attaque de la bourgeoisie et de l'impérialisme dans une vraie alliance ouvrière et paysanne, tandis qu'entre la bourgeoisie Houthi (chiite) et le président Hadi (sunnite) il y avait en fait un vrai pacte de classe pour empêcher que les exploités se fassent du pouvoir, un pacte pour préserver le gouvernement de transition et l'État bourgeois. Pas du tout il y a eu une dispute interreligieuse entre des chiites et sunnites appuyés par l'Iran et l'Arabie Saoudite.
En septembre 2016 Hadi, a changé le siège de la Banque centrale du Yémen (BCY) de Sanaa à Aden, et il a approfondi le blocage aérien et naval que la coalition avait déjà imposé avec un énorme blocage économique aux masses révolutionnaires yéménites, tandis que la bourgeoisie Houthi a confisqué des aliments et des fournitures médicales aux civils.
C'est que la coalition ne peut pas recruter des soldats entre le peuple et encore moins stabiliser les zones sous son contrôle et doit avancer dans une contre-révolution brutale avec des explosions de bombes quotidiennes en utilisant des bombes à fragmentation et utiliser la faim et les besoins des masses comme arme. Puisque les masses avaient déjà défini qu’elle ne se soumettrait aucun envahisseur de leur terre et que tous les hommes, femmes et des enfants étaient prêts pour faire face aux troupes envahissantes jusqu'à la mort. Un énorme geste héroïque des masses qui ne se rendent pas jusqu’à voir leur révolution triomphante et les demandes pour lesquelles elles sont sorties pour lutter.
Ainsi, les factions bourgeoises ont converti la vie des masses yéménites en une recherche désespérante quotidienne pour un morceau de pain pour éviter leur propre mort et celle de leurs familles. La prise du contrôle du BCY par Hadi a signifié qu’il ne paie pas de salaires déjà misérables il y a cinq mois et a impliqué que six millions d'exploités yéménites restent sans aucune source de revenus dès lors, puisqu'il y avait dans sa liste de salaires, près de 1,2 million de chefs de foyer qui soutenaient leurs familles.
La coalition contre-révolutionnaire conduite par l'Arabie Saoudite, tel que le criminel génocide fasciste Assad a fait en Syrie, fait aujourd'hui au Yémen le travail sale à toutes les puissances impérialistes de massacrer les exploités et tel qu’ en Syrie compte avec le silence assourdissant de la gauche réformiste mondiale et la complicité des directions traîtres du prolétariat international qui ont isolé les masses yéménites et de toute la région du prolétariat mondial et surtout de leurs frères de classe des puissances impérialistes. En empêchant la plus active solidarité de la classe avec leurs frères du Moyen-Orient, en reproduisant la propagande contre l’Islam et antimusulmane de l’impérialisme et en empoisonnant la conscience des masses, quand c'était l'impérialisme et ses agents qui ont commis les plus grandes atrocités contre les masses. En affirmant que les ouvriers qui luttent dès 2011 pour le pain sont djihadistes. LE SEUL DJIHAD QUI EXISTE ICI EST CELUI DES OPPRIMÉS CONTRE LES OPPRESSEURS!
Assez de tromperies et de mensonges! Ceux qui se sont soulevés au Maghreb et au Moyen-Orient sont les ouvriers et les paysans pauvres qui ne peuvent déjà plus à vivre en conditions de faim et d'esclavage, quand sous leurs pieds sont les plus grandes richesses de l'or noir avec lequel le système capitaliste mondial fonctionne. Ou quand c'est la réserve principale de main-d’œuvre, comme c'est la classe ouvrière yéménite, pour la construction des infrastructures fastueuses des cheikhs arabes du Dubaï et leurs îles artificielles et hôtels de cinq et six étoiles.
Il faut dire : c’en est assez!
Assez de barbarie impérialiste!
La classe ouvrière nord-américaine et européenne doivent gagner les rues pour arrêter le massacre aux masses ouvrières et paysannes insurgées du Yémen!
La force est là, près de toute la classe ouvrière mondiale, pour arrêter ce massacre.
Correspondant de la maison d’édition Rudolph Klement
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