Le 2 novembre 2024

Journée Internationale
Le Marxisme Révolutionnaire et la Guerre

Intervention de Milenka Lopez, pour la LSTI de Bolivie

Salutations fraternelles et révolutionnaires de la part de la Ligue Socialiste des Travailleurs Internationaliste de Bolivie, aux camarades de la Syrie, à la lutte héroïque du peuple et la résistance palestinienne et à tous les camarades présents. Nous voulons rendre hommage à Abu Al Baraa, notre dirigeant trotskyste, socialiste révolutionnaire et à tous ceux qui ont combattu pour le triomphe de la révolution en Syrie qui a fait partie des soulèvements pour le pain au Maghreb et au Moyen-Orient, cette révolution qui a été couverte de trahisons, calomnies et encerclement. Il n’y aura ni oubli ni pardon !
Il y a eu des organisations comme le Parti Ouvrier Révolutionnaire (POR) de Bolivie, qui dit être trotskyste et lutter pour le socialisme, qui ont fait partie du siège à la Syrie et qui ont ouvertement soutenu l’assassin Al Assad. Ils ont eu la politique néfaste de faire un Front révolutionnaire anti-impérialiste (FRA) avec les assassins des exploités syriens. Avec cette politique, en Bolivie, ils ont fait voter aux congrès nationaux de la Fédération syndicale des travailleurs miniers de Bolivie (FSTMB) le soutien, d’abord à Kadafy et ensuite à Al Assad habillant comme "anti-impérialistes" les assassins des exploités de la Libye et de la Syrie. Telle était la politique de ce courant, contribuant au siège international à la révolution syrienne.
Il y a eu aussi d’autres courants comme le PTS/LORCI qui, depuis son site La Izquierda Diario, disait qu’un hélicoptère russe qui était tombé au-dessus d’Alep, portait "de l’aide humanitaire" et "des médicaments" pour le peuple syrien, quand ce qu’il portait était des bombes. Pas étonnant, car en Libye ce même courant a dit que les masses étaient des troupes de l’OTAN.
Aujourd’hui le POR et de nombreux courants staliniens et de renégats du trotskysme doivent expliquer leur politique néfaste en Syrie, ces courants qui en 2013 disaient que l’ennemi était l’État Islamique en mettant sur pied un "front antiterroriste" qui a fait passer le peuple en armes pour des "terroristes". Cette politique a permis de remplir la Syrie de sang.
C’est pourquoi en Bolivie nous avons livré un combat pour briser le siège dans l’avant-garde bolivienne qui a pris cette lutte dans ses mains. Un pôle de mineurs de base de Huanuni, les travailleurs des usines de La Paz et les familles des martyrs du massacre de Senkata en 2019 ont participé à différentes mobilisations en soutien des exploités syriens.
Mais nous voyons que la politique de "front antiterroriste" se répète aujourd’hui en Palestine comme continuité de cette politique islamophobe.
Il y a des organisations comme le PTS/LORCI condamnent le droit légitime à l’action militaire d’une nation occupée comme la Palestine contre l’occupant sioniste...
Le Hamas et le Jihad islamique, sont les armées d’une nation opprimée. Ce sont les armées qui défendent une nation occupée depuis 76 ans... Condamner n’importe laquelle des organisations de la résistance palestinienne, en période d’affrontements militaires, c’est appeler à proscrire ouvertement ces organisations du peuple palestinien et les accuser de "terroristes". Si ces armées étaient désarmées et vaincues, la Palestine tomberait et il ne resterait plus un seul Palestinien à Gaza.
En Amérique Latine, nous sommes horrifiés face à des courants comme le PTS d’Argentine, dont la dirigeante, Myriam Bregman, a envoyé ses condoléances aux "civils" victimes du 7 octobre ! Ils ont envoyé leurs condoléances aux colons sionistes qui s’amusaient à une fête électronique après avoir tué des paysans et exploités palestiniens, après avoir volé leurs terres et tué leurs enfants ! Ils ont envoyé des condoléances aux colons contre-révolutionnaires qui sont armés jusqu’aux dents depuis les 18 à 45 ans, qui vont raser la Palestine pour avancer sur et punir toute la classe ouvrière au Moyen-Orient.
Il n’y aura ni oubli ni pardon face à tant de trahison !
Abu Al Baraa, jusqu’au socialisme toujours ! Jusqu’à la victoire de la révolution socialiste internationale ! Nous rendons hommage à notre camarade Mustafa Abu Jumaa, aux plus de 15 camarades tombés au combat qui ont levé les drapeaux de la IV internationale, aux centaines de milliers de martyrs, comme Abd el Basset Sarout, le "gardien du but de la révolution". Leur mort et leur lutte ne seront pas vaines ! Nous les vengerons dans les combats de la résistance syrienne et palestinienne et dans les soulèvements des exploités de Bolivie et de la classe ouvrière américaine qui combat déjà au cœur de la bête impérialiste contre le génocide en Palestine.
Une même classe, un même ennemi, une seule lutte au niveau international !