La FLTI en France
Mai 2018
Dans notre voyage à Paris nous avons été reçus par une énorme solidarité et avec camaraderie par des membres du mouvement d'immigrants, de réfugiés syriens et d'étudiants combatifs. De la même manière, nous avons eu des réunions avec des courants révolutionnaires qui se trouvaient en France comme la JRCL-RMF du Japon et le Parti Communiste des Travailleurs (Partito Comunista dei Lavoratori, PCL) de l'Italie, entre autres.
En contrepartie, le groupe français Lutte Ouvrière n'a pas permis la participation de notre courant révolutionnaire dans sa fête annuelle en France. Comme c'était d'attendre, ce courant assadiste et social-impérialiste française ne pouvait pas permettre aux révolutionnaires de faire connaître nos positions devant les yeux de l'avant-garde ouvrière de ce pays … Malgré cela, des milliers de participants de sa fête ont connu nos positions, dont nous avons fait propagande dans la ville de Presles, où Lutte Ouvrière a aussi tenté de nous proscrire en assumant le rôle de police de la ville. Une honte.
Notre Programme de Transition trotskiste affirme que "les militants de la IVe Internationale nous avons gagné la juste haine de tous les courants réformistes liés à la bourgeoisie". De cela s’agit ce cas.
Nous reproduisons alors notre correspondance avec Lutte Ouvrière, qui démontre la proscription que notre courant a subie de la part de la direction de ce groupe.
Lire la lettre de la FLTI à la direction de Lutte Ouvrière en sollicitant la participation à sa Fête annuelle (15/05/2018)
Lire la lettre de réponse de la direction de Lutte Ouvrière en refusant notre participation (16/05/2018)
Lire la note de réponse de la FLTI (17/05/2018)
La servilité des groupes social-impérialistes français devant leurs chefs, les gardiens de prison de la Ve République
Comme on le voit dans la note de refus que nous reproduisons ici, la direction de Lutte Ouvrière n’a pas permis aux membres du Réseau International pour la libération des prisonniers politiques du monde de recueillir des adhésions et des signatures en soutien de la lutte pour l'acquittement des travailleurs pétroliers de Las Heras de l'Argentine et la libération des prisonniers politiques syriens, basques, palestiniens, d'Abdallah, d'Alfon, etc. dans sa fête annuelle en France. Une attitude déplorable. L'hardiesse antidémocratique de ce courant rompt avec tout principe de solidarité de classe.
Lire la lettre des travailleurs condamnés de Las Heras
Lire la note de la LOI-CI et Abu Muad
Lire la note de María Batista |